Avant d’aller au Japon, je suivais un artiste en bodypainting d’Osaka, Gaku Azuma, dont j’admire le travail. Chacune de ses œuvres dégage un émotion spécifique .
Par une succession de hasards, je fis la rencontre d’une personne qui le connaissait. À notre rencontre, je pu cerner l’origine de l’atmosphère de son travail.
En PNL (programmation neurolinguistique), une communication non verbale représente entre dix et vingt pour cent. J’ai pu observer qu’il avait une bonne maîtrise de sa communication corporelle, ce qui nous aura permis de nous comprendre malgré une absence de langue commune (il parle très peu anglais et moi japonais). Lorsqu’il peint, c’est un peu comme s’il la canalisait au bout de son pinceau et qu’on pouvait ainsi l’observer ainsi.
la séance de bodypainting
J’étais accompagné d’une amie française qu’il voulu pour modèle. Ce fut une collaboration très plaisante mais éprouvante. En raison de son travail, nous n’avons pu commencer qu’après 19h30 avec six heures de peinture. Vous rajouterez à ça 4h de séance photo et vous me comprendrez .
Durant la séance, le dragon semblait changer d’expression selon les poses. Le corps devient un support unique et donne vie à cette œuvre d’art. Au milieu de tout ça, je me suis dit qu’il était dommage de ne pas avoir de corde pour faire un harnais. En réponse à ma remarque, Azuma-san sortit une corde qu’il me tendit. J’ai alors commencé ma seconde expérience d’encordage solo tout en faisant attention de ne pas effacer son travail.
Pour la séance, j’avais préparé quelques croquis pour montrer ma vision et mes inspirations. J’avais également fait quelques recherches sur des photographes japonais de nu. J’ai du faire des choix en raison de l’heure avancée et de nos fatigues pour n’en réaliser que certaines. Certaines positions demandant une forte concentration, cela devenait irréalisable et j’ai donc fait des compromis.
Je vous partage quelques photo des préparations, le reste allant plus tard dans les albums.
Des bises
D.P